Tous les pires prétextes sont bons

Le parquet de Catane, en la personne de son procureur Carmelo Zuccaro n’a pas répondu aux attentes de Matteo Salvini son ministre. Une fois les réfugiés débarqués pour être répartis entre les États membres volontaires, il a déclaré que l’équipage du Sea Watch n’avait commis aucun délit. Chacune de ses décisions prises depuis le 19 janvier ont été « justifiées ».

Une enquête a bien été ouverte pour aide à l’immigration clandestine, mais elle est contre X, comme lors de chaque arrivée de réfugiés.

Le Sea Watch a donc repris la mer ? Pas exactement, il reste retenu à quai dans le cadre d’une simple enquête administrative en raison d’ « une série de non conformités concernant aussi bien la sécurité de la navigation que le respect des règles en matière de protection de l’environnement ». Le navire est enregistré comme navire de plaisance, à ce titre pas équipé pour faire des opérations de sauvetage en mer selon le ministre des transports.

Combien de temps cette mauvaise plaisanterie va-t-elle durer ?

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